L’histoire du Maybourne Riviera
Design, Architecture & Héritage
Haut perché au-dessus du littoral étincelant, là où la mer embrasse le ciel et où les falaises s’abandonnent doucement au silence, le Maybourne Riviera apparaît non pas simplement comme un hôtel, mais comme un rêve taillé dans la pierre. Ici, le temps s’étire, la lumière se transforme. Ce qui fut autrefois le discret Vista Palace renaît aujourd’hui en un refuge où s’entrelacent architecture, émotion et art. Arriver, c’est expirer. Séjourner, c’est s’éveiller.
Du Vista Palace à l’icône visionnaire
Avant les suites sculpturales et les terrasses infinies, il n’y avait qu’un salon de thé avec vue. Une vue si hypnotique qu’elle avait sa propre légende. Perché à 300 mètres au-dessus de la Méditerranée, à Roquebrune-Cap-Martin, le Vista Palace était l’un de ces secrets bien gardés, observant en silence Monaco et la courbe de la Riviera italienne.
Là où d’autres ne voyaient qu’un hôtel, le Maybourne Group a perçu une toile vierge : une scène à flanc de falaise pour une audacieuse symphonie architecturale. Aujourd’hui, seul subsiste l’empreinte triangulaire d’origine, humble écho du passé. À sa place se déploie désormais une ode contemporaine à l’architecture côtière de la Riviera : 65 chambres et suites lumineuses, disposées en gradins comme des vagues sur le roc, intégrées avec fluidité à 35 000 m² de jardins et terrasses méditerranéens suspendus entre terre et ciel.
Une architecture en harmonie avec la nature
Façonner un bâtiment qui appartienne non seulement à la terre, mais à l’âme même de son paysage exige un certain génie. Celui de Jean-Michel Wilmotte, maître français de l’harmonie moderne. D’un geste à la fois technique et intuitif, il n’a pas construit le Maybourne Riviera, il l’a révélé : laissant parler la falaise, danser la lumière, respirer la structure.
Des tonalités minérales blanches qui rappellent la pierre locale, aux panoramas encadrés de verre qui ne s’imposent jamais mais dévoilent simplement, chaque ligne, chaque volume a un but unique : mettre en scène l’infini spectacle de la mer et du ciel.
Certaines suites sont creusées à même la roche, intimes, presque troglodytiques ; d’autres s’élancent comme des ailes cristallines, flottant entre les éléments. Partout, la lumière se meut avec intention : fraîche et méditative à l’aube, dorée et cinématographique lorsque le soleil s’incline vers l’ouest.

Design intérieur et visions créatives
Un hôtel de ce prestige exigeait plusieurs voix créatives. Les intérieurs ont été confiés à un collectif de talents internationaux, chacun interprétant la Riviera à travers son propre prisme, sous l’œil attentif de Michelle Wu, Directrice du design chez Maybourne.
Jean-Michel Wilmotte
Son langage formel se prolonge à l’intérieur, garantissant rythme spatial et élégance contenue. Chaque passage mène à une intention, chaque matériau chuchote son origine.
Bryan O’Sullivan Studio
Dans les suites et au Riviera Restaurant, Bryan O’Sullivan Studio crée une atmosphère où la clarté moderniste rencontre une opulence discrète. Inspirés des lignes rigoureuses de Le Corbusier, les espaces sont adoucis par des matières naturelles, des textures chaleureuses et des formes accueillantes. Le résultat : un cadre raffiné et accueillant, où précision et intimité s’harmonisent, invitant les hôtes à s’attarder dans le confort et l’élégance.
Michelle Wu
Chef d’orchestre créative, Michelle Wu a assuré la cohérence de l’ensemble, tissant les langages de plusieurs visionnaires en un récit visuel raffiné. Son regard exigeant s’est étendu à la sélection d’œuvres d’art, choisies pour dialoguer avec chaque espace et enrichir l’expérience des hôtes. Sous sa direction, chaque couloir, suite et espace partagé vibre d’intention et de vie.
Jean Mus
Architecte paysagiste et véritable poète des jardins, Jean Mus a façonné les extérieurs du Maybourne Riviera avec une rare sensibilité à l’esprit méditerranéen. Travaillant avec les plantes locales, les parfums, les jeux changeants d’ombre et de lumière, il compose des paysages qui parlent du lieu avant même qu’on ne les contemple. Sous sa main, chaque bosquet devient une partition vivante, chaque allée une invitation à la flânerie.

Un lieu habité par l’art, la lumière et le luxe
Marcher au Maybourne Riviera, c’est cheminer à travers une sculpture : des murs enduits à la main, des couloirs courbes, du mobilier sur mesure qui évoque la courbure des pins, la brume bleutée de l’horizon, la texture patinée de la falaise.
Nulle ostentation criarde, aucun artifice tapageur. À la place : une sobriété luxueuse, un espace où les pensées se posent, où la créativité s’épanouit, où l’on ressent. Un hôtel conçu non pour impressionner, mais pour toucher.
Ici, chaque angle est intention, chaque silence est plein de sens. Les installations artistiques invitent à la pause, non au spectacle. L’air s’imprègne de sel marin et d’agrumes. Un lieu non pas “curaté”, mais composé.

Le Maybourne Riviera, destination design
Au Maybourne Riviera, on ne fait pas que séjourner. On l’habite. Pour les esprits curieux, c’est une destination design à part entière. Un lieu où les conversations se tissent aussi aisément autour d’Eileen Gray que d’accords mets et vins. Où l’ombre de Le Corbusier plane doucement. Où nature et savoir-faire co-signent chaque détail.
Ici, on vous invite non pas à consommer, mais à observer. À ressentir ce qu’il advient quand le design ne crie pas, mais chante.
Car dans ce sanctuaire suspendu entre la grandeur de l’architecture côtière et l’intimité d’intérieurs portés par l’âme, on redécouvre l’essentiel.
